Il me dit qu'il croule sous les responsabilités.
Je lui dit que je me sens perdue dans ma liberté.
Il me dit qu'il étouffe parfois sous ce qu'il a construit.
Je lui dit que je n'ai encore rien réalisé d'important.
Il me dit qu'il aimerait tant s'alléger.
Je lui dit que j'aimerais m'ancrer un peu plus.
La gravité le creuse au sol. Le vent me donne parfois la nausée...
Pourquoi est-ce que c'est si facile de voir ce qui cloche?
Ce que l'on n'a pas, ce que l'on voudrait.
Pourquoi la poussière est si visible? Et la beauté souvent cachée.
Pourquoi est-ce qu'on ne voit plus ce que l'on a quand c'est là?
Pourquoi est-ce qu'on n'apprend pas à faire avec plutôt qu'à demander ce qui manque?
Pourquoi est-ce qu'on exige sans cesse de la vie qu'elle soit autre chose que ce qu'elle est?
La vie c'est comme faire un gâteau.
Si on s'attarde à chaque ingrédient, ça ne ressemble à rien.
Si on les prend séparément, on peut faire la grimage.
Mais si on s'y met un peu, qu'on agite, qu'on patiente le temps de la cuisson-
le résultat est moelleux et sens bon.
Y'a quand même des jours où on avale les oeufs de travers...
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