
J'ai entendu quelque part que chaque être humain détenait en lui un certain amas d'énergie.
De sa naissance à sa mort. Quand la quantité d'énergie est toute utilisée, c'est la fin.
Il vaut mieux bien s'en servir de cette énergie. En prendre soin, la préserver. Ne pas l'éparpiller et la dissoudre à tous vents. Parce que quand il n'y en a plus, il n'y en a plus d'autre. Et ça ne s'achète pas à l'épicerie!
Tout est donc une question d'énergie. Quoi faire avec cette énergie. Cette énergie unique en chacun de nous. Qui nous étouffe quand elle reste et qu'on ne l'utilise pas. Qui peut détruire autant que construire. De la puissance d'un volcan qui bouille. Et d'aucune limite de sa force. Une énergie qui existe pour être transmise. Une énergie qui existe pour être matérialisée.
Quand j'ai compris cela, ça m'a sauvé la vie.
Parce que mon énergie à moi, ce n'est pas celle d'une petite ampoule. Mon énergie à moi c'est plutôt celle du soleil. Qui veut briller et éclairer tout le système solaire.
Et ça brûle, un soleil dans un petit corps comme le mien. Alors, vaut mieux ne pas garder ses rayons pour soi!
Plus je donne ma lumière, plus je l'étends dans le monde, mieux je peux respirer.
Plus je mets mon énergie à l'extérieur de moi, plus je crée avec elle, et moins elle me consume.
C'est cela qui me sauve. Du feu en moi...
Mais je ne sais pas s'il avait raison, celui qui disait que l'on avait une certaine quantité d'énergie disponible. Parce que la mienne, elle ne diminue pas, elle grandit plutôt!
Plus je l'utlise, plus j'en ai. Plus je donne, plus j'ai.
Moi, de l'énergie, j'en ai eu en moi, mais j'en fabrique en plus!
Je devrais ouvrir un marché aux puces d'énergies:
"Qui en veux, qui en veux? Energie à donner!"
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