mercredi 10 novembre 2010


"Laisser sa trace sur un gâteau, laisser sa trace sur un gâteau, c'est faciiiiiile"
Pour ceux qui ont chanté les mêmes comptines que moi, vous reconnaîtrez ce refrain, qui me vient en tête ce matin.
Le ciel est bleu sur la montagne, et malgré le froid sec qui nous enveloppe, le soleil trône au-dessus et semble nous dire "N'ayez crainte, je suis là."
Il se fait rassurant, notre soleil. Il nous dit que bien qu'il se fera plus rare cet hiver, ce n'est pas qu'il est absent. Il est toujours là; qu'il soit un peu caché, un peu bougon ou éclatant de joie de vivre, c'est le même soleil.
Si je m'écoutais, je danserais nue sur la terrasse et chanterais sa gloire!... Quoi? Je suis dans les bois, personne ne me verrait! Sauf les chevreuils, les écureuils et sapins -et je suis sûre qu'ils danseraient avec moi!

"Laisser sa trace sur un gâteau, laisser sa trace sur un gâteau, c'est faciiiiiile"
Je me dis que la vie est si futile, parfois. Une journée passe, une saison, une année, une vie. Tout va si vite, tout prend fin. Mais je me dis aussi que l'on peut y changer quelque chose. On peut laisser quelque chose dans le temps qui s'évapore. A chaque jour, à chaque seconde. Mais aussi, et surtout, en réalisant un projet, une oeuvre, une mission. En se réalisant.

Dans le quotidien de la vie, c'est souvent trop petit pour voir plus grand.
Mais comme le soleil, ce n'est pas parce qu'on ne le voit pas qu'il est plus loin.
Qu'est-ce qui fait qu'un jour il brille et l'autre il nous boude? Cela fait partie de son rôle de soleil.
Il est toujours soleil, mais de différentes façons. Tant qu'il fait son travail unique de soleil. C'est tout ce qui compte, après tout. En Alaska, on lui en voudra d'être trop absent, dans le désert d'être trop présent, au Japon, on se cachera de lui pour préserver un teint d'albâtre.
Le soleil ne se laissera pas perturber. Il a un rôle plus grand à jouer.

Mon ami Damien m'a dit un jour ceci, que je garderai en tête toute ma vie:
"Fais ton travail de fleur. Peu importe."
Peu importe que le soleil soit là ou pas, que les murs soient trop gris, que le reste fasse trop de bruit; fais ton travail de fleur.

Ne perds jamais ta couleur, ne sois pas comme le reste. Va ton parfum, pollen le monde.

Je vous aime

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