dimanche 16 novembre 2014

Envie

"De toute façon, je n'aurai jamais tout ce que je veux. Alors j'apprends à me contenter."

Est-ce qu'il le faut vraiment, se contenter?
Cette vie ne contient-elle pas tout ce que l'on peut souhaiter..

Je me lève souvent le matin avec une foule d'envies.
Un petit mot d'une amie en Italie me donne envie de sauter dans un avion la rejoindre. La photo de l'échographie d'une autre me fait souhaiter un bébé pour Noël. La chanson "Je voudrais voir la mer", et je ferais mes valises pour un tour du monde. Un petit couple qui je croise dans la rue, et je voudrais être amoureuse.
Puis, j'ai envie de courir le marathon, de manger japonais, de sauter en parachute, de peindre avec les doigts.

Après, c'est toujours difficile de faire le tri dans toutes ces envies. Par où commencer, par quoi?
Je me marie avant ou après le saut en parachute?..

L'envie c'est comme une étincelle qui s'allume. Un talon qui se soulève, prêt à s'élancer.
Se contenter serait comme rester immobile. À observer la vie qui s'agite autour.

Mais est-ce qu'on peut être heureux malgré que nos envies ne soient pas assouvies?
Oui.
Parce que l'envie est un élan, et le bonheur c'est de se laisser pousser par elle. Elle est la brise, le vent, son contact sur la peau.
Parce que comme les fantasmes, dès lors qu'on les sort de notre imagination, ils ne sont plus comme on les avait rêvés.
Parce que la réalisation d'une envie est la naissance d'une autre. De deux, de trois..

La vraie beauté c'est de suivre ces étincelles, de se laisser voler par l'élan.
Et que se dessine dans cette trajectoire, un petit chef d'oeuvre qui sera le nôtre.





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