C'est bientôt Noël; l'ambiance des fêtes dans les magasins.
Je suis allée dans les boutiques aujourd'hui. J'ai eu le coeur déchiré tant de fois: une robe, un pull, un veston..
À qui j'ai dû dire Adieu, vous ne pouvez être miens pour tout de suite!
Tourner le dos à ses envies. C'est déchirant.
Mais quand je suis retournée à la maison, je n'y pensais déjà plus. Il était de quel couleur déjà, ce pull?..
C'est comme le mec que tu rencontres. Mignon. On s'embrasse?
Le lendemain, tu l'as déjà oublié..
Cela m'a fait réfléchir un peu.
Sur les vraies envies, et celles que l'extérieur crée pour nous. Celles qui nous appartiennent, et celles qui nous sont influencées.
Difficile de faire le tri. De voir clair. De ne pas suivre le troupeau, qui se rue vers le dernier ordinateur portable. Le bébé avant quarante ans. Le boulot le plus payant possible. Des dents encore plus blanches..
Dans la folie des tentations, on est emportés. Et comme engourdis, on pense avoir envie de ce que l'autre a envie. Ou les autres. Et là, il faut être encore plus fort pour braver le courant.
Qu'est-ce qui est une envie de passage, une envie de mode, une véritable envie?..
On s'y perd.
C'est possible de voir plus clair. Elles sont en soi, les réponses.
Oui, évidemment.
Mais voici un test infaillible, pour aller plus vite.
Juste à se poser la question:
"Si je n'avais besoin de rien (nue sur une île, par exemple), est-ce que j'en aurais encore envie (de ceci, de cela)?"
Voilà. Et ça marche pour tout!
(même pour les hommes).
Une île c'est petit; alors faut faire le tri.
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