Je suis en ce moment totalement à l'épreuve, de tout ce que j'ai appris à l'ashram, de tout ce que je souhaite arriver à être. La tête plongée dedans.
A Paris. Dans la vraie vie moderne, avec le vrai monde d'aujourd'hui; il prend le métro, il travaille très fort, il est stressé, il fume beaucoup, ne rit pas beaucoup.. Et moi, j'essaie de rester moi-même, de rester de blanc, de ne pas me salir, de préserver la pureté que je défends, et même d'enlever un peu de la saleté autour. Si je peux vraiment le faire. Ou est-ce que je ne fais que mettre un peu de rose sur leur col de chemise?..
Hier, en marchant dans le soleil tout près d'une crotte de chien, je me suis dit que la vie c'est exactement cela; les contrastes. Entre ce qui est beau, ce qui n'est pas beau, ce qu'on aime, ce qu'on n'aime pas. Le soucis c'est que moi, le caca, je préfère quand il n'y en a pas. D'abord, parce que le caca me donne mal au coeur; c'est physique, je le ressens dans ma poitrine. Et aussi parce que lorsqu'il y a du caca, je dois déployer beaucoup, beaucoup d'énergie à le nettoyer, à le faire sentir bon. Je ne peux pas faire autrement. J'aime pas quand c'est caca autour de moi.
Alors, c'est quoi la solution?
1. Aller sur une île déserte où il n'y a pas de caca?
2. M'épuiser à nettoyer tout le caca du monde?
3. Juste mettre un peu de sent-bon contre l'odeur? (ce que la plupart des gens font, mais qui revient à se cacher la tête sous le caca..)
Ou 4. Vivre avec le caca, avec l'odeur, avec les insectes qui s'y collent?..
Je serais tentée de répondre spontanément que c'est l'option no.1 qui me plaît le plus. M'entourer du moins de caca possible. Je ne pense pas que ce soit efficace de le peindre en rose, puisqu'il restera toujours l'odeur. Mais probablement que si je suis loin du caca, je peux continuer à sentir bon tranquille, et sans les mouches autour. Et s'il y a au moins moi qui sente bon, je pourrai envoyer mon parfum sans caca au monde qui en est plein. Peut-être ?!
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